mardi 27 septembre 2011

«Rechercher Victor Pellerin» (et ou vouloir trop croire à la fiction..)

Le film «Rechercher Victor Pellerin» offre une vision intéressante du milieu de l’art au Québec. Sans toutefois être totalement représentatif de ce milieu, ce «documenteur» amène le spectateur à se questionner sur les différents métiers entourant le monde de la création artistique. Libre au récepteur d’entrer dans le jeu de la comédie que Sophie Deraspe érige devant nos yeux, mais m’y étant fait prendre moi-même, j’ai adoré l’expérience. Le film m’a tenu en haleine jusqu’à la toute fin, au dévoilement  flagrant de la supercherie, où j’ai été franchement déçue; peut-être espérais-je trop que cette fiction soit réalité, car elle me captivait totalement. De plus, les acteurs (qui n’en sont pas réellement) ont livré un jeu si franc que l’histoire m’a semblé véridique du début à la fin. Lors de la conférence, j’ai été grandement surprise d’apprendre que les acteurs avaient en réalité un texte et que le film avait un script bien précis, je ne peux vous cacher que cela m’a même déplu de l’apprendre; encore une fois, peut-être voulais-je trop y croire, mais je trouvais les dialogues si spontanés et directs.. Assurément, si je devais regarder de nouveau ce film, peut-être chercherais-je davantage à trouver les erreurs, les paradoxes (comme les plans de caméra parfois) qui peuvent mettre les spectateurs les plus avertis au courant de la tromperie. Je dois avouer que la conférence m’a laissée quelque peu de glace, peut-être était-ce parce qu’en moi  prenait place une grande déception à propos du film, ou peut-être, car, sans pour le moins être sympathique et remarquable, Sophie Deraspe ne présentait pas la constance que je lui attribuais. Bref, j’apprécie son travail, et je regarderai certainement son film «Les signes vitaux», mais je trouve tout même qu’elle ne possède pas l’énergie et le charisme suffisant à une conférence. Je vous invite donc à visionner le film « Rechercher Victor Pellerin» si ce n’est pas déjà fait, et si vous faites découvrir cette œuvre à un ami ou à votre famille, s’il-vous plaît, laissez-les croire à cette drôle d’histoire!

lundi 26 septembre 2011

L'art conceptuel par Raphaëlle De Groot

 «Art : Expression par l’être humain d’un idéal esthétique, d’un sens de l’harmonie ou d’un intérêt pour des recherches formelles ou conceptuelles.»
L’artiste en arts visuels Raphaëlle De Groot caractérise parfaitement le dernier segment de cette définition de l’art, la recherche formelle ou conceptuelle. Comme présenté lors de la rencontre à l’Atrium du Cégep de Granby Haute-Yamaska, l’art de De Groot réside davantage dans la démarche artistique que dans l’œuvre finale, cherchant plutôt la réflexion que la contemplation. Les projets de l’artiste amènent le spectateur à se questionner sur l’essence même de l’art, et également sur ce qu’il peut considérer comme de l’art. Pour ma part, il me reste encore quelques pas à faire pour réussir à apprécier ce type d’art, mais, néanmoins, je le considère tout de même, il est simplement plus difficile d’approche. La vision de Raphaëlle De Groot sur sa démarche est intéressante, elle cherche premièrement le dépassement, l’exploration de l’inconfort et de qui peut en résulter, et j’aime cet aspect nouveau, qui apporte une dimension nouvelle à ma propre définition de l’art. Je suis impatiente de découvrir précisément le projet que De Groot a prévu de réaliser dans le cadre de sa résidence au 3e impérial, et j’invite tous les étudiants du Cégep à aider l’artiste en lui apportant des objets dans le baril situé au 3e étage, et à prendre note que Raphaëlle sera présente à son dépôt le 5 octobre prochain, pour acquérir vos objets et s’il est possible l’histoire reliée à celui-ci.